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Seine Capital se met à l'eau

L’investisseur en private equity sur le marché secondaire se lance à Paris sous l'impulsion de Fabrice Moyne, Chad Zidow, et Sol Zein, associés, qui entendent lever un premier véhicule de 150 M$.


Un nouvel acteur du secondaire émerge à Paris, au nom idoine, Seine Capital. «L’objectif consiste à faire des deals exclusivement secondaires, qui génèrent au minimum 25 % de TRI et qui atteignent l’équilibre du DPI au bout de trois ans, en investissant dans des parts de fonds, des petits portefeuilles et des opérations intermédiées, mais dans lesquelles nous obtenons l’exclusivité», confie Fabrice Moyne, managing partner de la nouvelle structure. Le créateur du programme secondaire de Mantra Investment Partners, où il a travaillé pendant onze ans, s’est entouré de deux associés, Chad Zidow, entre Paris et Londres, et Sol Zein pour monter une nouvelle structure. Deux analystes complètent l’équipe, Jean Wallerand et Delphine Bonfanti, qui devraient être rejoints dans les prochains mois par un troisième analyste et un chief operating officer.


Un positionnement sur le lower market


Depuis son ouverture en janvier, Seine Capital, toujours en attente de son agrément, a déjà ainsi investi 15 M$ grâce à des des SPV dans des parts de fonds, américain et européen, dans la cybersécurité et les sciences de la vie, et 5 M$ dans un fonds de fonds exposé à l’Asie. Un FIAR (fonds d'investissement alternatif réservé ou RAIF) domicilié au Luxembourg et classifié Article 6 au titre du règlement SFDR devrait voir le jour dans les prochains mois, avec l’objectif de lever 150 M$, pour un hard cap à 200 M$, auprès d’institutionnels et family offices. En vue d’un déploiement sur différents segments, pour une moitié en LBO, mais également en growth, fonds de fonds, dette privée, infrastructure et une petite part de stratégies « ésotériques », comme les litigation funds ou de pharma et music royalties. Mis à part le pétrole et gaz ainsi que l’immobilier, l'équipe ne s’interdit aucun secteur pour investir sur des transactions du lower mid-market, essentiellement en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord et une portion dans le reste du monde, y compris les marchés émergents. Source: https://www.cfnews.net/L-actualite/Marche-General/Tetes-d-affiche/Seine-Capital-se-met-a-l-eau-481566

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